Si jamais cela arrivait, qu'ils aient au plus profond de leur âme la puissance des arbres, la douceur des fougères, la furtivité des oiseaux, le silence profond. C'est un Dimanche d'hiver, la forêt est endormie, nous sommes enfouis sous ses branches. Sur une mousse nous partageons un quignon de pain de Swan et Khadija, un œuf, trois biches nous observent du coin de leurs longs yeux.
VLAN, retour à la réalité ... un enfant est un enfant. La seule majesté de la forêt ne parviendra pas à l'emporter sur les chemins. Nous le tirons, nous le poussons, impossible de mettre en marche l'enfant. L'harmonie est rompue: prendre froid par les pieds, subir hurlements et chouinements donne envie de tout plaquer pour le premier RER direction Chateau Rouge!
Autant désacraliser les longs silences de la forêt : la forêt sera le théâtre de nos chansons, inventions et courses poursuites : "bricou bricou", les p'tits loups, la bataille de "Rechauffé", marche des fourmis et éclats de rire. Nous sommes des saltimbanques animés par un tambourin insatiable, tous des enfants invités à une fête sauvage et folle. Et pardessus les paroles incohérentes des airs imaginés par mon enfant, j'entends "Wonderful"(Handel, Messiah HWV 56 / "For unto us a Child is born"
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