Qui n'a pas été emporté par ses recherches sur Google vers des univers inattendus ? Qui n'a pas remarqué que parallèlement au fait que les gourous du marketing font l'éloge de la « sérendipité », nos recherches sur Google sont de plus en plus ciblées ?
Alors
que l'on nous affirme qu'à chaque recherche sur Internet, nous
pouvons tomber sur la pépite qui nous projettera dans The Big Idea,
ce même Internet ne fait que nous conforter dans notre propre
univers en nous renvoyant à des pages qui sont le reflet de notre
propre vie.
En écoutant sur Rfi Sylvie Catellin, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, j'apprends comment la « sérendipité » a été définie en 1754 ( héhéhé, la modernité prend de drôles d'itinéraires dans le temps!) : « Quand Walpole invente le mot « sérendipité » en 1754, il évoque la faculté de découvrir « par hasard et sagacité », ce que l’on ne cherchait pas. L’occultation de la sagacité empêche de saisir ce que « sérendipité » désigne véritablement, et qui est au cœur de toute découverte. »
Et
de saisir qu'au delà de la performance des outils à disposition, la
créativité ne peut naître de l'esprit humain que quand il est
attentif à ce qui le surprend et en propose une interprétation
pertinente par l’association d’idées, l’imagination.
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