mercredi 2 septembre 2015

#MomentsParfaits refaire le monde

Il  avait disparu, puis réapparu un jour dans le métro. Comme ça, l'air de rien. Toujours aussi beau, toujours aussi caustique, toujours aussi aérien... Puis longtemps après un soir de pluie, autour de verres de bière, nous avons re-fait nos vies, re-fait le monde. 
Le cendrier se remplit de mégots, je regrette un peu d'avoir cessé de fumer. Dans les volutes que dégagent ses Dunhill Internationale Rouge, je nous revois sur la route de Bayonne... Bjork hurle dans le mauvais auto-radio... et lui qui déjà part pour des voyages imaginaires dans les déserts espagnols... et moi qui pense à l'attitude que je devrais adopter sur le Boulevard des Pyrénées...



Le temps semble s'être effacé. Plus que le temps, ce sont les contingences matérielles de la vie quotidienne qui s'évaporent au contact de Maxime, pour laisser place aux pensées, aux émotions, aux idéaux. Toutes ces réflexions qui ne s'échangent qu'entre adolescents qui découvrent la vie. Cependant, nous comparons nos cheveux blancs, nous ne sommes plus des adolescents, nous ne sommes plus aussi audacieux ni innocents. La vie nous a un peu griffé, gâté, bousculé.

Il refait le monde, avec ses peurs. Je refais le monde, avec mes colères. Nous ne refaisons plus le monde ensemble, tout occupés que nous sommes à défendre ce qui nous fait encore avancer. Mais ai je écouté l'ami d'enfance? Suis je encore capable de sympathie? Sommes nous des "grands Hommes libérés" en devenir? Les hommes libres seraient des hommes capables de se défaire de la servitude préhistorique à la défense, pour accéder à la confiance. 


J'espère que les prochaines nuit passées sur les terrasses des cafés, nous permettrons de nous refaire un monde.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Balisez cet article
Tag this post