la fin du #comfort vers les jours heureux // pourquoi les marques ne doivent pas chercher à plaire à tous?

Les Doc Martens sont ressorties, les vestes kaki aussi, les punk à chien installent leur sound system sur la place de la République. Les joies et les peurs sont intenses. Et si enfin on pouvait enterrer le Comfort. Comfort food, Comfort design, Comfort apps, Comfort archi, Comfort relations ... "Que du bonheur", "Bon courage" ... arggg on ne peut plus entendre ces expressions. Aujourd'hui chaque instant de vie pèse son pesant d'émotions, souvenirs, amours, colères et histoires. L'air n'est plus tiède, c'est la douche écossaise. Et finalement j'aime ça.

 

J'aime quand l'air est un tourbillon, car il laisse plus de place à l'incongru, au mauvais goût, aux souvenirs personnels, aux surprises. Au delà d'être en vacances en Espagne, se repaitre du plaisir d'écouter Les Clash à fond sur l'autoradio de la Panda le long des itinéraires verts de la carte Michelin de 1990. Tricher au jeu de ChiFouMi. Manger un steak frite dans une brasserie à côté de Druot. Pique Niquer sur la passerelle du parc de la Villette. Aller aux concerts promenades de la Philharmonie par amour pour un bonhomme de presque 5 ans, et écouter les interprétations du Velvet Underground du conservatoire de La Courneuve. Compter les boutons de varicelle sur le torse du même bonhomme. Attendre son mari les nuits où il refait le monde avec sa meilleure amie. Finalement, plus que se sentir bien, en sécurité, réconforté, j'aime que l'on me propose ce qu'apriori je n'aime pas!