On vient de passer en an 2000, et le bug n'a pas eu lieu, et j'ai le plaisir d'étudier à Luminy ! C'était il y a 15 ans, c'était il y a 1000 ans. Un module pédagogique "techniques de créativité", un groupe de travail de camarades assez libres pour jouer des consignes, la consigne : que faire pour développer le marché des locations de voitures?
Je pense que l'idée flottait comme ça dans l'air, et dans notre groupe aussi nous en sommes venus à questionner l'idée de la voiture personnelle, individuelle, extension de mon moi... Je ne crois pas que nous ayons eu une bonne note, hors contexte... et moi qui n'avait pas de voiture, j'avais adoré notre idée! Des voitures géolocalisées éparpillées dans la ville, que l'on utiliserait quand on en a besoin, avec une empreinte digitale comme sécurité. Aujourd'hui cette idée à l'air naturelle, banale : pourquoi en parler, c'est si simple de s'approprier une idée qui a du succès... Aujourd'hui j'ai surtout compris qu'en plus d'avoir une idée il faut savoir l'expliquer, la rendre désirable et concrète, et cela peut être long et complexe.
Quelques années plus tard, j'ai découvert le design, le design thinking, les agences et Philippe Picaud... je l'ai entendu exprimer sa vision du design : le design qui n'est pas le style. L'illustration utilisée : il n'y a pas de design automobile mais du stylisme. Le style de la calèche à cheval a évolué en un véhicule motorisé : le moteur à l'avant, un conducteur devant et les passagers avec leurs bagages derrière. Par contre le design s’intéresse au concept de la mobilité et prend en compte les systèmes sociaux, économiques, environnementaux ... et permet de fêter le succès du Vélib ou de l'Autolib. C'est par le design que l'on rend concret une intuition, une idée qui flotte dans l'air.
Aujourd'hui pour la mobilité mon intuition est qu'il faut marcher :)


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