impulsion personnelle : au delà des souvenirs, besoin d'interroger mes envies tout en laissant une place au hasard, au lâcher prise
La contemplation, sans trajectoire précise, empathie véreuse, errance de la pensée, aux prises avec le mouvement. Un tout sans fin, une onde sans horizon et sans rivages. Un asile, offert à la France après la grande guerre, un rêve d'harmonie. L'odeur des racines, de la terre humide, des tubéreuses. Le bruissement de l'eau. Les petits matins de Juin avec Aimée.
La contemplation, un voyage immobile, un monde à explorer toujours et encore. Le monde comme un jardin. Le monde à ma fenêtre, explorer l'absence de lumière, le souvenir. Par un angle de vue, avec patiente, percevoir toute l'intensité du monde. La photographie comme medium, plus que comme un instantané. La photographie comme un objet de matière, de technique et de chimie. Le regard, la patience dans le regard. Prendre le temps pour donner du poids à la vie.
La contemplation, c'est un récit que l'on répète de génération en génération, qui a remplacé l'image, qui se substitue à la réalité. Se souvenir de la lumière. La nostalgie est une possession, elle nous appartient. On est vivant, on ne peut pas aller visiter les lieux qui ont appartenu aux morts.
à creuser : le jardin, l'appartenance à un territoire, la possession d'un souvenir, d'une légende ...
à développer : s'étonner dans l'immobilité, le plaisir du flou ...


Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Balisez cet article
Tag this post