dessein branding : qu'est ce que le rythme? qu'est ce qui donne le rythme? comment emporter les foules ...
impulsion personnelle : la danse est elle un sursaut de vie au bord du précipice ?
Beat, le rythme, le battement, la pulsion pour à la vie jusqu'à l'extase. "Everything belongs to me besause I'm poor" Kerouac. Et les visiteurs, et moi, nous accrochons à un téléphone, à une veste de prix. Les adolescents à la mise en pli étudiée, en quête d'une brisure à donner à leur individualité. Et je me souviens de Maxime, lectures, rêves, cigarettes, voitures ... et combien j'ai envié tes virées en Espagne, à Tangers ... "Rejetant consumérisme et les conventions sociales, le racisme et l'homophobie, défendant une éthique libertaire et résolument pacifiste..." La contre-culture, les poètes, Apollinaire et Balzac. Est ce qu'il ne faudrait pas creuser la contre-culture, pour redonner du relief à la culture?
Beat, le rythme, le battement, la pulsion, le "cut up". Décloisonnement général des mediums. Transferts, une circulation interminable. S'affranchir des conventions, pour inventer de nouveaux protocoles et rituels. Envoyer les codes et laisser les machinations produire. "Avec le procédé Fresson, pas de couleurs agressives et chaque tirage est unique. Il y a presque du relief. On effleure les saisons, les arbres, le bruit, le vent, le mouvement". Le plaisir des bandes magnétiques, le temps aléatoire marche avant, marche arrière. Et ressentir dans mon corps le souvenir des battements de la musique sur cette K7, laissée par là bas ... ne se souvenir que de l'énergie, l'envie, l'extase. Débloquer, laisser les mots bégayer. Les corps qui rentrent dans une danse, dans la ronde. Pampampam let's go, envole toi petite fumée.
Beat, le rythme, entrer en transe pour aller vers le bliss. Contemplation instable. Ils sont si beaux, si libres et si torturés. Les poètes sur des fauteuils d'osier entre secrets et scatologie. Impression de spontanéité et simplicité trompeuse. Subterranean Homesick Blues. Bartok, Polock, Robert Franck crack the wild. Alan Watt, l'éloge de l'insécurité. "Ce livre est dans l'esprit du sage chinois Lao-Tseu, maître de la loi de l'effort inverse, qui a déclaré que ceux qui se justifient ne convainquent pas, qui pour connaître la vérité on doit se débarrasser de la connaissance, et que rien n'est plus puissant et créatif que le vide, qui suscite l'aversion de l'homme". Ouarrr chante Aimée, Argggg répond James, et Michael Mc Clure lit un poème aux lions.
S'enfermer dans une pièce pour couper les notes. Les couper si fin, si fin, que le son devient une matière capable de produire un certain taux d'incertitude. Une danse d'électrons par des techniciens statiques. Le son et l'odorat des sens si intimes qu'ils permettent de percevoir ce qui est caché. Mais que cette timeline est triste...
Devant l'écran décevant, encore des larmes, je me sens seule dans ce grand vide rempli d'utilisateurs. Au hasard d'un couloir enfin un battement. La boombox, et je me retrouve "back to back"... Dans le noir, mes mains font déraper les chocs et électrochocs. Pump up the Jam, Pump up the Volume...
à creuser : Collection de Printemps. Pleine lune sur la galerie marchande - dans la lumière silencieuse d'une vitrine le mannequin nu regarde les ongles de sa main. Allen Ginsberg 1979
à développer : la poésie ...
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