Été, participe passé du verbe être. Été, période de la
pleine maturité de quelque chose. #KissesFor2016, l’été de mes 37 ans, le
premier été d’Aimée, les retrouvailles familiales, les soirées de touffeur sous
les arbres, la lumière rose des soirées, les siestes dans le sable doux, le
goûter d’anniversaire des 5 ans de James. Les jours, les semaines qui se
répètent et passent sans hâte … un été d’amour avec maman.
Un été insolent de beauté. Quand enfin il est arrivé, il
nous a ébloui de toute sa luminosité, de toute sa pesanteur. Les bords de mers,
les pentes herbeuses des montagnes, les grands nuages blancs, l’odeur salée de
la peau bronzée… n’ont jamais été aussi présents. Et maman a pu voir Aimée. Et
Aimée s’endort contre son cou, et les enfants chantent dans le jardin. Il
faudrait que cet été dure tout le temps.
Puis, on se retrouve tous devant La Chapelle de Rousse. Les
Pyrénées éclatent de beauté, le ciel est transparent, sur les visages des
larmes et des sourires tristes. Aimée dort sous les arbres, les enfants jouent
avec l’eau. Je cherche parmi mes tantes, mes cousins, ses amis, son visage, sa
voix, un reste de tous ces étés passés. Puis tout le monde s’en va. Il reste l’amour,
mais tu n’es plus là.
Paulo l’a appelé « le jour d’après ». C’est au Col
de Marie Blanque que nous avons passé avec papa le jour d’après. Le jour d’après
c’est encore l’été, il fait lourd, nous cherchons l’ombre. Les enfants jouent dans
l’eau. Sur le Col de Marie Blanque peut être que nous sommes sur un point de
bascule : risquer de tomber dans les larmes pour dissoudre la tristesse ;
ou accepter la tristesse par amour … et regarder ceux qui nous entourent depuis
ce nouveau point de vue. Regarder les mêmes cairns, les mêmes points de repère …
mais emprunter un autre chemin pour y parvenir. Se laisser guider par l’appréhension
et l’excitation de la découverte de ce nouveau chemin.
Très très beau...
RépondreSupprimer